Ce cas clinique est destiné à tester vos connaissances avant ou après le cours.
Les corrections commentées varient selon votre réponse. N’hésitez pas à refaire le test autant de fois que vous le souhaitez.
Une femme de 45 ans sans passé pathologique cardiaque ou rénal connu et sans passé hypertensif, se plaint depuis 1 semaine d’essoufflement et de pesanteur thoracique.
A l’examen la pression artérielle systolique est à 260 mmHg.
Elle est adressée aux urgences où elle reste dyspnéique mais sans douleur, hématurie, troubles visuels ou céphalée.
L’examen physique retrouve : Pression artérielle 190-260/90-140 mmHg, Fc 90-140 bpm, saturation O2 90% sous 5 litres O2 nasal, FR? ? 35 /min., Temp 36,8 °C
L’examen est par ailleurs normal en dehors de la tachycardie et de quelques râles crépitants des bases pulmonaires.
Suite de l’observation :
Elle est transférée en USIC pour prise en charge de cette urgence hypertensive et immédiatement traitée par :
Après une amélioration transitoire de 2 jours, la patiente développe une fibrillation ventriculaire et un arrêt cardiaque et décède malgré les tentatives de réanimation.
Cotran RS, Kumar V, Collins T (eds) : Robbins Pathologic Basis of Disease : Philadelphia, WB Saunders, 9 edition, 2016, pp 1134-6.
Sato Y : Reversible catecholamine-induced cardiomyopathy by subcutaneous injections of epinephrine solution in an anesthetized patient. Anesthesiology 92(2):615-9.