La sténose des artères rénales est définie par une réduction anatomique significative du calibre d’une artère rénale principale ou des premières branches de divisions. Selon les dernières recommandations, une sténose est considérée comme significative si elle entraîne un gradient trans-sténotique systolique de repos ou hyperémique > 20 mmHg, ou si le rapport de pression distale/aortique est < 0,9.
Plusieurs maladies artérielles peuvent être responsables de sténoses des artères rénales. La sténose athéromateuse (SAAR), cause principale représentant environ 90 % des cas, est associée à des facteurs de risque? cardiovasculaires majeurs tels que l’hypertension artérielle (HTA?) résistante, la dyslipidémie et le tabagisme. La prévalence? augmente avec l’âge, touchant près de 7 % des individus de plus de 65 ans et jusqu’à 50 % des patients souffrant d’insuffisance cardiaque ou de coronaropathie.
Les patients porteurs de SAAR présentent typiquement une HTA systolique résistante, une atteinte rénale modérée à sévère (stades 2 ou 3 selon les KDIGO? 2024), et un risque accru d’événements cardiovasculaires, y compris l’œdème pulmonaire flash. L’objectif principal de leur prise en charge est la prévention des complications cardiovasculaires, un contrôle optimal de la pression artérielle (PA?) et une stabilisation de la fonction rénale. La revascularisation n’est envisagée que pour des sous-groupes spécifiques à haut risque ou en cas d’échec des traitements médicaux optimaux.
Les autres causes de SAR incluent la dysplasie fibromusculaire (DFM) et des causes rares comme l’artérite de Takayasu. La DFM, plus fréquente chez les femmes jeunes sans facteurs de risque classiques de l’athérosclérose, est une cause potentiellement curable d’HTA. L’angioplastie seule est souvent suffisante pour normaliser la PA et préserver la fonction rénale. Une surveillance étroite pour détecter d’éventuelles atteintes extrarénales est essentielle dans ces cas (voir cours correspondant).
L’hypertension artérielle est une affection fréquente. Il importe d’en rechercher l’origine car elle peut être curable en cas d’hypertension réno-vasculaire secondaire à une sténose d’une artère rénale.
La fréquence de ce type l’hypertension est estimée entre 1 à 5% des patients selon les types de recrutement. Les 2 principales causes de sténose de l’artère rénale sont :
— l’athérome, chez le patient âgé avec un passé tabagique
— la fibrodysplasie, survenant électivement chez la femme jeune avant 40 ans
Les pathologies athéromateuses atteignent plus facilement la partie proximale des vaisseaux alors que les fibrodysplasies atteignent plutôt les segments tronculaires, entraînant une succession de sténoses et d’anévrismes formant une image en « collier de perle ».
Avant de pouvoir confirmer le diagnostic de sténose de l’artère rénale par l’artériographie et de proposer dans le même temps son traitement, il importe de disposer d’une méthode de dépistage simple, peu coûteuse, non irradiante et utilisable chez tous les patients, quelle que soit la fonction rénale. La méthode la plus largement utilisée est l’échographie Doppler. Elle est, toutefois, observateur-dépendante, consomme du temps médical mais elle est reproductible et productive dans des mains « expertes ».
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