En médecine cardiovasculaire, on distingue habituellement le risque? absolu et le risque relatif.
Le risque absolu (RA?) est la probabilité (habituellement exprimée en pourcentage) d’avoir un accident sur une période de temps donné. Il s’agit d’un concept statistique de groupe et donc difficile à extrapoler à un individu donné.
Le risque relatif (RR?) est un chiffre sans dimension qui représente le facteur multiplicateur en langage épidémiologique. Ainsi, un facteur de risque peut augmenter ou diminuer le risque de maladie. Lorsque le risque relatif est égal à 1, il n’y a pas de relation entre ce facteur de risque et la maladie. Un risque relatif compris entre 0 et 1 signifie que le facteur est protecteur, ce qui peut être par exemple le cas d’une intervention médicale. Un risque relatif supérieur à 1 signifie que le risque de maladie est augmenté par le facteur de risque.
Les relations entre hypertension artérielle et maladie rénale chronique sont complexes et bidirectionnelles :
Outre le choix d’un traitement antihypertenseur adapté, l’obtention d’un bon contrôle tensionnel et donc connaître la cible tensionnelle optimale, représente un enjeu majeur dans le cadre de la prise en charge thérapeutique de la MRC.
Dans cet article, nous examinerons l’état des connaissances concernant la cible tensionnelle dans la progression des maladies rénales mais aussi sur le risque cardiovasculaire des patients avec une MRC de stades 3-5ND.
Le rein est un organe très vascularisé qui reçoit chaque minute un quart du débit cardiaque total. La circulation rénale présente quelques singularités qui sont liées à la fonction excrétoire du rein et à sa fonction endocrine-paracrine.
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Un homme de 55 ans consulte pour avis diagnostic concernant une hypertension évoluant depuis 10 ans et "résistante" à une trithérapie à base de béta-bloqueur + dihydropyridine + sartan.
Une femme de 45 ans sans passé pathologique cardiaque ou rénal connu et sans passé hypertensif, se plaint depuis 1 semaine d’essoufflement et de pesanteur thoracique.
A l’examen la pression artérielle systolique est à 260 mmHg.
Elle est adressée aux urgences où elle reste dyspnéique mais sans douleur, hématurie, troubles visuels ou céphalée.
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